Art & décadence
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L’année 2015 se termine hélas comme elle a commencé : dans le déni d’humanité. Et il est fort à craindre que nos lendemains ne chanteront guère tant nous sommes cernés par les extrémismes et menacés par les obscurantismes de tout bord.
Il y a peu, une municipalité du sud de la France a fermé son école de musique pour financer d’autres activités… moins élitistes ! Aujourd’hui, c’est la Palme d’or de Cannes qui se voit refuser son visa d’exploitation sous la pression d’un groupe religieux traditionaliste. Et partout des subventions culturelles sont “sabrées”, mettant en péril la création et la diffusion artistiques. Même notre ministre de la Culture détonne par… son inculture !
Quant aux sombres perspectives qui se dessinent pour les temps à venir, il n’est pas loin le temps où les artistes devront… prendre le maquis.
Terminons ce propos par une note et une image optimistes : l'hommage actuel (à la Philharmonie de Paris jusqu'au 31 janvier 2016) à Marc Chagall peignant ici « Le Triomphe de la Musique » qui orne le plafond du Metropolitan Opera de New-York.
Tant que des hommes créeront de la pure beauté - c’est-à-dire dénuée de tout esprit mercantile - il demeurera une lueur d’espoir.
L’Art et la Culture, derniers et seuls remparts contre la barbarie.